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Dimanche 9 septembre 7 09 /09 /Sep 17:38
- Publié dans : Là-Bas

Premier chapitre de mon "roman". Il y aura de la science-fiction, du fantastique, de l'amour... Un peu de tout ! Enfin, si j'y arrive...


Chapitre 1

   

Je me présente... Mon nom est Miko Shiizuka, j'avais tout juste quinze ans lorsque cette histoire a commencé...

Nous étions en 2045, l'Homme avait détruit son monde, l'épuisant de ses ressources et le salissant jusqu'à ce qu'il soit irrécupérable. Ceux qui régissaient la Terre ne voulaient pas avouer leur défaite, seulement nous la connaissions tous. Mais il y avait bien une chose qui dont seul l'élite était au courant, et c'est ça qui a changé a vie... C'est pour cela que je vais vous la raconter, vous la raconter avec tous les détails que j'ai à présent.

Ne me croyez pas si tel est votre souhait... Mais vous vivrez tous la même chose un jour ou l'autre, vous vivrez la vie de l'un des personnages de mon histoire...

 

*

 

 

Dans les rues de Tokyo, la chaleur est oppressante... Deux jeunes filles aux mini-jupes de jeans et aux accessoires colorés courant vers métro. Elles réussissent à entrer dans la rame juste avant que les portes ne se referment. Les adolescentes éclatent de rire.

L'une est petite, environ un mètre cinquante, avec de grands yeux bleus et une ondoyante chevelure blonde; l'autre est grande, plus d'un mètre soixante-dix, a des yeux noirs bridés et ses longs cheveux de jais sont noués en chignons sous ses oreilles. Elles sont différentes en tout point, et pourtant elles sont inséparables...

Tandis que le métro survole la ville, les autres passagers regardent d'un mauvais oeil ces demoiselles à la joie débordante. En ce temps de crise, les gens n'ont pas à être heureux...

Alors qu'elle reprenait son souffle, la blonde demande à son amie :

"_Dit Mi-san, c'était une belle course hein ?

_Tu l'as dit ! répond-t-elle, avant d'éclater de rire. N'empêche, continua-t-elle, ils étaient flippant ces jeunes... J'espère qu'ils n'ont pas vu la ligne qu'on a pris !

_Mais non voyons ! Tu t'inquiète pour rien ! "

La jeune asiatique répond d'un sourire. Elles restent debout dans la rame bondée quelques minutes encore, et, tout en discutant, elles sortent ensemble du métro aérien. Les adolescentes marchent un moment parmi les immeubles de glaces et les panneaux interactifs avant de s'arrêter devant un bâtiment - le plus grand - et que la jeune blonde ne pousse la porte.

"_Mi-san, tu es sûre de ne pas vouloir de faire raccompagner ? La nuit ne va pas tarder à tomber...

_Je sais Lucy... Ne t'en fait pas... "

La jeune japonaise embrasse son amie et part.

Elle s'enfonce dans les rues, les gratte-ciels se font plus rare, jusqu'à ce qu'il n'y en n'ai plus. Il n'y a que des petits pavillons, tous identiques, à l'européenne... L'adolescente pousse le portail du numéro 361 avant de rentrer dans la maison.

Dans le hall, deux paires de chaussures. Une paire d'escarpins noirs et de larges chaussures de skate. La jeune fille enlève ses chaussures lacées noires qui montent jusqu'aux genoux avant de monter la petite marche qui permet d'accéder au salon. Une femme d'environ quarante ans est en train de regarder les informations sur une télé en trois dimensions.

"_Salut maman !

_Oh ! s'exclame la femme, Miko ! Tu es rentrée ! Va donc te changer, nous allons manger... "

Miko obtempère et monte les escalier, passant la tête par la porte d'une chambre pour dire bonjour à son frère Kimaro qui joue à un jeu vidéo, puis elle entre dans une chambre aux murs anis et aux meubles de pins. Sur les murs des posters de groupes de rock, japonais essentiellement, sont affichés, et un minuscule appareil muni de baffles s'allume au son de sa voix, faisant rugir sa musique.

Oh... Let me ! Let me in my mind !!! Ohoh...

 

Tout en se changeant, l'adolescente chante les paroles de ce nouveau groupe, Snow.

Elle a une voix magnifique, aussi bien à l'aise dans les graves que dans les aigus. Elle adorait chanter... mais pourtant elle était incapable de le faire en public. Cela la mettait trop mal à l'aise...

Miko enfile vite fait un T-Shirt puis attrape un kimono noir, simple mais aux reflets bleutés. Dans le dos un dragon bleu ciel est brodé. La jeune fille dénoue ses cheveux et prend une fine baguette noire, la plaçant de manière à faire une coiffure plus sérieuse.

Puis, elle descend dans la salle à manger.

Dans la pièce, son frère et sa mère sont déjà assis de chaque côté de la table basse chauffante. Miko prend la place restante et commence à manger. Durant le repas, personne ne parle. Le silence était total. Sur la table, une photo trône. Elle représente un homme, européen, grand, brun, les yeux bleus... Il ressemble beaucoup à Kimaro et Miko.

Cet homme est mort.

 

*

 

Une jeune fille est assise sur un banc, seule. Elle porte un petit short en jean et des chaussettes très hautes rayées bleu et jaune, de plus elle porte un débardeur bleu. Cette fille a la tête penché en arrière, comme si elle regardait le ciel... Seulement le ciel tape trop fort pour qu'elle ne puisse ne serait-ce que penser à ouvrir les yeux. Il fait très chaud en cette matinée - près de 35° - mais la jeune fille attend, les badges de son T-Shirt brillant tristement.

"Mi-san !!! "

Miko sursaute. Elle écoute de la musique sur son minuscule portable qui fait à la fois téléphone, mp3, télé, internet... Avant qu'elle n'ai pu se rendre de quoi que ce soit, Lucy est déjà assise à côté de son amie.

"_Ça va Mi-san ? Tu fais une drôle de tête...

_ Pourquoi tu ne te décide pas à m'appeler par mon prénom Lucy ? Et pourquoi tu m'as fait venir si tôt ? "

La jeune anglaise baisse la tête, gênée. Elle veut être une parfaite japonaise et fait tout comme, seulement son amie n'aime pas ça... Son père était aussi européen... Quant à la nouvelle qu'elle doit apprendre à son amie, elle ne sait pas comment lui dire.

"Écoute Mi-s... Miko. J'ai un truc très grave à te dire... Alors promet-moi de ne pas m'en vouloir... "

Miko fronce les sourcils. Elle n'a jamais vu son amie aussi inquiète et mal à l'aise... Elles se connaissent pourtant depuis toujours! Quelle est donc cette nouvelle?

"_Je t'écoute...

_Voilà... commence Lucy, Tu sais que mon père occupe un poste très important ?

_Évidemment, répond Miko, il est l'ambassadeur du Royaume-Uni !

_Oui... Et bien justement... Puisqu'il occupe ce poste, il bénéficie d'une faveur, une grande faveur...

_Laquelle ?

_Et bien... Lui est sa famille - c'est à dire moi et maman - ont été sélectionnés pour faire partie de la navette qui aura pour but d'envoyer l'élite du Monde autre part, là où la vie est meilleure... "

Le visage de Miko se ferme sur ces paroles. Son amie est gênée, mais elle n'a pas l'être, elle ne fait que subir ça...

Bon sang ! Alors c'était vrai ! Le Monde est vraiment mort ! Cela est tellement sûr que l'on prend soin d'envoyer les personnes les plus importantes autre part, sur une autre planète... Cela veut aussi dire qu'on juge les autres indignes de survivre... et qu'elle en fait partie ! Et puis, cela signifie que Lucy va partir, l'abandonner...

Miko baisse les yeux, le visage morne. A ses côtés, son amie cherche vainement une façon de s'excuser, de l'aider ou peut être de lui avouer autre chose... La jeune japonaise pose alors un regard froid sur son amie, ce qui fait frissonner celle-ci malgré la chaleur matinale...

"_Tu pars quand ?

_Samedi mais...

_C'est dans cinq jours. Quand l'as-tu su ?

_Il y a deux jours, mais écoute moi...

_Je n'en ai pas envie. Je ne veux plus te revoir. Si tu dois partir, alors pars. Coupons les ponts dès maintenant, je déteste les adieux. "

Miko se lève, pose son sac sur son épaule tout en se dirigeant vers la station de TAM, le métro aérien tokyoite. Elle a parlé froidement, sèchement à son amie, mais elle ne le voulait pas. Elle a mal. Trop de personnes étaient parties, brisant peu à peu son coeur...

Alors qu'elle s'apprête à payer son ticket, la japonaise sent quelque chose s'agripper à son bras. Elle se retourne et voit une jeune anglaise au cheveux blonds et aux yeux bleus remplis de larmes. Lucy regarde son amie dans les yeux, articulant difficilement ces quelques mots entre deux sanglots.

"Je... je ne part pas sa... sans toi... Tu viens ! "

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Dimanche 9 septembre 7 09 /09 /Sep 00:45
- Publié dans : Nouvelles

Une nouvelle écrite il y a plusieurs mois, parlant du viol et du racisme... Comme d'hab, ça finit à l'eau de rose -_-

 

La Balançoire

J'adorais faire de la balançoire... Certes, à 15 ans cela peu paraître bizarre mais c'était comme ça.

J'allais souvent au parc la nuit, juste pour faire de la balançoire. Je regardais le ciel étoilé tout en me balançant et je m'imaginais dans une autre vie, une vie avec une mère moins soûle, un père moins violent et une grande soeur plus présente... J'imaginais une autre moi.

Mon autre moi était moins morbide, plus sûre d'elle et plus amusante. Évidemment cette autre moi était Pom-pom Girl, avait des tonnes d'amies Pom-pom Grils et un petit copain. Le petit copain n'était pas très intelligent et l'autre moi non plus, parce que quand on est intelligent on voit ce que le monde est vraiment, on voit l'envers du décor... Et je ne voulait plus voir ça.

Certaines fois il y avait d'autres jeunes au parc, mais ils ne faisaient jamais vraiment attention à moi... Ils étaient juste un peu étonnés de voir une fille dans un endroit pareil, mais mes vêtements sombres et mes bracelets cloutés les effrayaient trop pour qu'ils ne cherchent à comprendre...

 

Cette nuit là, j'étais seule dans le parc et je me balançais tranquillement en regardant les étoiles. Je portais une mini-jupe de velours noire, un T-Shirt noir, une veste en cuir, un collier à pic et mes chaussures préférées. Elles avaient 8cm de talons, le bout rond et étaient en feutrine noire. Je les adorais.

"Tu vas les salir..."


Imperceptiblement, je ralentis la fréquence de mes balancements, étonnée que quelqu'un fasse attention à moi...

"Tu as de jolies chaussures, si tu continue à te balancer elles vont être remplies de sable!"

Cette fois-ci, je me suis arrêtée complètement et j'ai levé les yeux vers celui qui me parlais.

C'était un garçon de mon âge, grand, mince et avec de très beaux yeux bridés. Il était tout en noir, avec un jean et un T-Shirt moulant ainsi que des DocMarteens. Il avait des cheveux mi-longs et lisses. Il me regardait intensément, et cela me rendait mal à l'aise. Nous nous sommes observés un moment, seuls dans le parc. Chacun de nous attendais que l'autre prenne la parole en premier. Ce fût lui qui céda.

"_Je m'appelle Kingsley, et toi?

_Helen...

_Helen? C'est joli! Tu viens souvent au parc la nuit?

_Oui... répondis-je, méfiante, Et toi?

_Non, c'est la première fois, je viens d'emménager ici, avant j'habitais à Londres mais mes parents en avaient marre de la ville et moi j'avais des problèmes alors... On est venu ici, à la campagne!

_Campagne?! m'exclamais-je, Tu exagère! On est qu'à cinquante kilomètres de Londres et les premiers champs sont à trente kilomètres! C'est juste une petite ville...

_Ah! Euh... désolé..."


Pendant quelques minutes il semblait ne plus savoir où se mettre, tandis que moi, je recommençais à me balancer doucement. Puis, il s'assit sur le siège à côté de moi et se balança lui aussi. Je ne sais pas vraiment combien de temps nous sommes restés là, a nous balancer, sans rien se dire... Moi je boudais et lui était gêné!

Puis, je ne sais pas trop pourquoi, je lui ai posé cette question :

"_T'avais quels genres de problèmes à Londres au juste?

_... Avec des gars de ma classe, commença-t-il, hésitant... Ils n'aimaient pas mon look et le fait que j'ai des origines autres qu'anglaises... On s'est battu... Et y en a un qui est à la morgue..."Je le regardait, étonnée. A la morgue? Comment était-ce possible? Il l'avait tué de sang froid? Non, certainement pas, pas avec la tête qu'il avait...

"S'il te plaît, dit il, ne le répète pas... Je ne veux pas que cette histoire s'ébruite, je veux juste l'oublier..."


Je hochais la tête, le visage morne. Puis je me levais. Il était tard et il fallait que je rentre...

"A plus tard alors!"


Je lui sourit, sincèrement, et je pris le chemin de chez moi tandis qu'il continuait à se balancer...

Le lendemain, je revint au parc, comme d'habitude, mais pourtant avec l'envie de revoir ce garçon, Kinglsey... Il n'était pas là quand je suis arrivée, cela n'était pas grave. Je m'assis sur ma balançoire et commençait mon éternel va et viens... Je crois que c'est pour ça que j'aime la balançoire, je dois percevoir ça comme une métaphore de la vie... On commet toujours les même erreurs, et les conséquences de nos actes arrivent forcément un jour... Le balancement semble ne jamais s'arrêter mais pourtant si, un jour, les chaînes de la balançoires restent droites et immobiles... Elles se brisent et le va et viens se termine...

Pendant plus d'une heure, je suis restée dans le parc à me balancer, observant successivement les voyous trop peureux pour m'approcher et les étoiles, si belles et brillantes... Je portais un jean, un T-Shirt noir, ma veste en cuir, mes chaussures à talons et j'avais un long sautoir de fines perles bleues.

Sans mes yeux charbonneux j'aurais pu paraître juste décalée de la mode, je n'était pas très effrayante ce jour-là... C'est sans doute pour ça que des jeunes, d'environs 18 ans à l'air mauvais, m'ont approchés... Je ne les ai pas tout de suite remarqués parce que j'observais le ciel, fredonnant une chanson... Mais lorsque j'ai compris qu'ils venaient pour moi, j'ai baissé les yeux vers la bande. Ils étaient huit, allant de dix-sept à vingt ans, fringués comme des racailles mais avec les vêtements les plus chers du marché, ce qui montrait qu'ils étaient en fait juste des voyous de banlieue. Ils me regardait avec un air carnassier, je pensait qu'ils allaient vite partir mais il n'en était rien. Je commençais à m'inquiéter, mais je ne comptais pas m'enfuir et leur laisser la victoire! Au bout de dix minutes, puisqu'ils ne faisaient rien je décidais de les ignorer et de continuer à me balancer. Je n'aurais jamais du faire ça! Un des plus vieux c'est énervé et m'a attrapé par le bras, me forçant à ma lever.


"Alors gamine, commença-t-il, ça t'amuse de te faire mater comme ça? Ça t'excite?!"


Il ne me faisait pas peur, pendant ça tirade je le regardait dans les yeux, mais manque de peau, il prit ça pour une réponse affirmative. Il eu un sourire plus carnassier encore et me jeta à terre, dans le bac à sable entourant la balançoire. Là, je commençais à avoir peur, et je fût encore plus effrayée lorsqu'il appela ses copains pour "commencer à s'amuser". Je voulu m'enfuir mais l'un d'eux me rattrapa et me propulsa à nouveau dans le sable. Celui-ci me plaqua alors au sol, un affreux sourire aux lèvres. J'essayais de me débattre, mais je n'avais aucune chance, même si je réussissais à me défaire de ce monstre, je serais aux griffes d'un autre... Alors que le jeune était en train de passer sa main sous mon T-shirt, j'aperçus une forme familère derrière la bande. Une silhouette masculine mais fine, aux vêtements noirs mais à la peau claire, avec des cheveux de jais encadrant un visage aux yeux bridés.

"Kingsley !"

Les huit garçons se retournèrent vers le nouveau venu. Celui-ci ne bougea pas d'un pouce, me regardant droit dans les yeux avec un visage inexpressif. Le plus vieux et sans doute le chef éclata de rire avant de passer le bras autour de l'asiatique.

"_Tu vois gamine, dit il, même ton copain se fout de toi! Je paris qu'il serait content de se joindre à nous, continua-t-il en se tournant vers l'adolescent.

_...

_Sois pas timide! s'exclama-t-il, C'est dans la nature de tout les keums tu sais! On est tous sauvage et on peut pas l'empêcher, le mieux et de s'exprimer...

_...

_Je vois, dit il, t'es pas un bavard! Mais tu sais, si tu t'es pas tapé ta meuf, on te la laisse! Je suis sûr que ça te fera du bien... Vous le faîtes souvent dans ton pays non? De baiser ensemble, en famille même, non?"

Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Kingsley se tourna vers le leader de la bande et le regarda d'un air à la fois haineux et d'incompréhensif.

"Dans mon pays, comme tu dis, les femmes, on les respecte, on les aime et on les chéri. On fait tout sauf les violer et leur faire du mal, compris?"

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, préférant écarter le monstre qui était sur moi d'un coup de pied et m'aider à ma relever. Il épousseta rapidement mon T-Shirt, me demanda si ça allais, s'excusant du regard. La bande n'avait rien fait, étonnés du ton sur lequel lui avait répondu l'adolescent, mais lorsqu'ils reprirent leur esprit, ce qui fut hélas rapide, ils se précipitèrent vers Kingsley et moi. Mais il s'en fichait, il mit K.O le premier assaillant d'un simple coup de poing, ce qui fit ralentir les autres. Ces quelques secondes leurs furent fatales. Kingsley leur fonça dessus, les martelant chacun d'un coup de poing qui les mettait à terre et leur coupait le souffle. Lorsqu'il fut devant le leader, il voulu lui donner le même coup mais il fut arrêté.

Kingsley leva les yeux vers la racaille, sans l'ombre d'une peur quelconque. Le violeur en herbe avait un affreux sourire au bout des lèvres, ce qui énerva Kingsley. Il recula tout en regardant le chef de la bande. Celui-ci éclata de rire et Kingsley en profita pour lui donner un coup de poing dans le ventre. Étrangement, la racaille ne fit rien pour se dégager ou se défendre, je ne comprenais pas. Ce ne fût que lorsque Kingsley retira son poing que je vit briller la lame. Il ne me laissa pas le temps de poser une des questions qui se bousculaient dans ma tête et me prit la main pour m'emmener loin du parc...

Cela faisait une demie-heure que nous courrions, et comme je commençais à m'essouffler Kingsley accepta de s'arrêter, d'une hochement de tête, sans rien dire.

Nous étions dans le centre ville, près du CinéMove mais il était fermé à cette heure! Les rues étaient d'ailleurs désertes, exceptés les quelques pilier de bars qui rentrait chez eux. Nous nous asseyâmes sur un banc glacé en face du cinéma. La nuit était incroyablement silencieuse, aucun moteur, aucun rire, seul mon souffle perçait dans l'air nocturne... Nous restiâmes assis sans se regarder, mais lorsque j'osai enfin lever les yeux vers Kingsley, je le vis la tête dans les mains, les coudes sur les genoux. Je ne put réprimer un élan de compassion envers l'adolescent et je passais le bras autour de ses épaules. Je senti dabord un frisson de sa part puis, au bout de quelques secondes, un sursaut. Kingsley pleurait.

Je ne savais pas trop quoi faire mais j'étais sûre d'une chose, je ne pouvais pas ne rien lui dire.

"_Euh, commençais-je... Ça va?

_...

_Non, ça ne va pas... Je... Écoute, tu ne dois pas t'en vouloir! m'exclamais-je, Tu as eu raison de faire ça! Si tu ne l'avais pas fait, je ne sais... enfin je n'ose pas imaginer ce qui ce serait passé...

_...

_Merci..."


J'avais dit ça d'une voix plus douce, plus basse... Timidement, en rougissant, je me penchais sur sa joue pour y déposer un baiser. Sa peau était douce, mouillée et salée. J'avais même senti une larme couler près de mes lèvres... C'était si bon et si triste en même temps! Je tenais toujours mon visage à la hauteur du sien, avec un petit sourire. Il tourna alors la tête vers moi, incrédule. Je soutint son regard et il sourit. Cela me fit tellement de bien de voir son visage s'illuminer... Parce que je me sentais coupable, j'avais l'impression que c'était ma faute s'il avait du faire ça...

Pendant un temps qui m'était indéfini, nous sommes restés sur ce banc, à nous regarder droit dans les yeux. Puis, lorsque le ciel s'est teinté du gris de l'aube, nous nous sommes enfin levés. Seulement nous ne voulions pas nous séparer, alors j'eus une idée...

"_Hum... Tu fais quoi là?

_Là? Tout de suite maintenant? me demanda-t-il

_Oui.

_Ben... commença-t-il, Je compte aller chez moi, attendre que ma mère s'en aille et rentrer, pourquoi?

_Est-ce que... Je pourrais venir avec toi?"


Il me regarda étonné. Moi, je rougissait...Je regrettais presque d'avoir dit ça, même si je mourrais d'envie qu'il me réponde par l'affirmative! Alors que je baissais les yeux, gênée. Lui, me tendis la main, souriant.

Je la pris, aussi souriante et prête à le suivre partout, chez lui, en ville ou au bout du monde!

Fin

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Dimanche 9 septembre 7 09 /09 /Sep 00:22
- Publié dans : Nocturnes Envies

Ma première (et unique) fic yaoi. J'y ai mis du fantastique en plus... 
Des beaux mecs, un jap' et un rouquin, avec des vampires... Que demande le peuple ? XD

 

Nocturnes envies 

  Le soleil avait délaissé le monde de sa lumière depuis plusieurs heures déjà, laissant la place à son ami, le lunatique satellite, qui avait mis un petit moment pour monter aussi haut dans le ciel comme il l'était maintenant. 
Malgré ça, Himo ne dormait toujours pas. 
Il s'était pourtant couché tôt, fatigué par cette longue journée de railleries de lycéens et d'incompréhensibles formules de mathématiques qu'il détestait. Il était allongé, dans son lit, sa couette relevée au-dessus de sa tête. Il n'arrivait pas dormir, pourtant con corps entier lui hurlait de se plonger dans les bras de Morphée. 
Mais il ne pouvait pas, son esprit n'arrivait pas à se reposer.

Cela faisait trois nuits que c'était comme ça, trois nuits que le garçon s'effondrait dans son lit, épuisé.

Trois nuits qu'une fois assoupi, près à s'envoler dans le monde merveilleux des rêves, il se réveillait en sursaut.

Trois nuits qu'il sentait une présence dans sa chambre, qu'il voyait, parmi les fins rais de lumière, une étrange forme masculine mais que la nuit empêchait de reconnaître.

Trois nuits donc, que le garçon ne dormait plus, ou alors que, lorsqu'il parvenait à dormir, son sommeil était peuplé de songes qu'il ne parvenait pas à s'expliquer, et surtout qu'il n'osait pas s'expliquer ! 

Qui pourrait comprendre ce qui lui arrivait ? 

Lui, jeune homme tout fait sain, se mettait tout à coup à faire des rêves dont les scènes étaient uniquement constituées de baisers, de caresses, et des fois plus... Cela ne l'aurait pas perturbé si les seuls acteurs de ces rêves n'étaient pas lui et ce mystérieux garçon dont il voyait parfaitement le visage durant cette pièces impromptue, mais qui s'effaçait une fois ses yeux ouverts. Il se rappelait uniquement ses magnifiques cheveux roux, sa peau blanche et son look punk. Et il ne connaissait personne correspondant à cette vague description.

Himo était donc allongé, la tête sous sa couette, une jambe nue dépassant néanmoins de cette masse douillette. 
C'était un beau garçon. 
Grand, fin, des cheveux noirs et longs, non pas par style mais par flemme d'aller chez le coiffeur, des yeux noirs, et la peau claire. Comme la plupart des japonais d'ailleurs. Légèrement musclé à cause des heures de marche qu'il était obligé de faire afin de se rendre au lycée, de chercher ses soeurs à l'école, ou de faire les courses à la place de sa mère.

Il vivait effectivement dans un univers exclusivement féminin. Sa mère pour seule adulte, pourtant incapable d'être responsable de son fils de seize ans, des deux jumelles de huit ans et de la petite dernière de cinq ans. Elle laissait donc l'entière charge des fillettes à son fils. Cela depuis cinq ans. Depuis le départ du seul véritable homme de la maison.

Trois heures du matin sonnaient à présent. Himo, toujours allongé sous sa couette, était parfaitement réveillé.

Vous devez tout de même pourquoi cet adolescent s'évertuait à rester s'étouffer sous sa couette non ? Et bien c'était à cause de cette ombre, cette silhouette qui restait là, toute la nuit, à l'observer accroupie côté de lui. Il ne supportait pas cette forme qui s'évaporait en fine brume dès la lumière allumée. 
Elle lui faisait peur...

Trois heures quinze. Un frisson parcourt alors le dos de Himo, comme si quelqu'un effleurait sa colonne du bout des doigts.


"Ça y est, ça commence..."


Telle était la pensée effrayée de Himo.

Il n'en pouvait plus de ses caresses, si douces et masculines, mais ô combien excitante... Cela faisait peur au garçon, car plus l'ombre le caressait, plus il aimait ses caresses, plus il en voulait... Il n'avait pourtant jamais été tenté par les hommes, ayant toujours préféré les formes voluptueuses des femmes. Ce changement le troublait profondément.

La main remonta alors vers sa nuque, le caressant toujours au travers la couette, s'attardant un peu dans le creux de ses épaules, chatouillant légèrement le jeune homme, puis elle descendit doucement vers ses hanches, s'arrêtant entre chaque vertèbre. Puis, la main commença à effleurer les fesses de Himo. Timidement au début, puis se faisant plus insistante. Le garçon ouvrait grand les yeux sous sa couette. 
C'était la première fois que "l'ombre" se faisait aussi entreprenante. 
Sa respiration se faisait saccadée. 
Il aimait ça.

La main parti de ses fesses au bout d'un long moment, un vraie torture de plaisir pour l'adolescent. Du bout des doigts, l'ombre se mit à effleurer la jambe nue qui sortait de la couette. Là, Himo frissonna réellement, presque tout son corps se mit à trembler. Les doigts qui passaient sur sa jambes étaient doux, fins, et terriblement froids. De plus, il avait à présent la preuve que "l'ombre" était bel et bien réelle.

Étonné, excité aussi, Himo sorti soudainement sa tête de dessous sa couette, voulant voir à quoi ressemblait cette ombre matérielle. Juste à ce moment là, une voiture passait sous la fenêtre du garçon, éclairant le visage de cette fameuse "ombre"qui n'eut pas le temps de disparaître.

Le garçon devait être grand, mais c'était difficile à dire car il était à genoux, ses cheveux étaient mi-longs, roux, dressés en l'air à la mode punk. Sa peau était étonnement claire et ses yeux ronds, dénotant ses origines européennes. Ses yeux était verts, d'un vert fascinant, d'un vert qui hypnotisait littéralement Himo... Sa bouche était belle, joliment rosée. Ses muscles fins... 
Himo ne le remarqua qu'au dernier moment, alors que le lueur partait, mais le garçon avait un anneau noir à la lèvre inférieure, ce qui le rendant d'autant plus sexy...

"Non mais quoi je pense moi ??? Faut que je lui demande de déguerpir et vite fai..."

Himo n'eut pas le temps de finir de formuler ses pensées, les lèvres si belles, si roses, s'étaient précipitées vers sa bouche. 
La langue du punk, qu'on ne pouvait plus vraiment appeler "ombre", passait vigoureusement sur les lèvres du garçon, qui les ouvrit rapidement... 
S'en suivit alors un baiser à la fois bestial et tendre, plein de passion et d'envie. Le jeune roux laissait aller ses mains toujours aussi glaciales dans les cheveux de jais du garçon, caressant la nuque du bout des doigts, descendant ensuite le long de sa colonne, désireux de sentir se corps sans cette fichue couette. 
Himo se laissait faire, il n'avait plus peur, au contraire, il sentait même sa température monter, monter comme elle ne l'avait encore jamais fait... 
Doucement, le punk se relevait et s'allongeait sur le japonais, n'arrêtant ni ses baisers ni ses caresses. Une fois complètement sur Himo, il senti les mains du garçon parcourir rapidement son dos et ses hanches, pour se laisser sur ses fesses, les caressant sensuellement. 
Le roux sourit, content que cet adolescent prenne enfin des initiatives. 
Il mit alors fin à leur baiser, regardant Himo qui l'observait, étonné d'un arrêt si brutal. Arrêt qui ne durant pas bien longtemps, puisque le punk se repencha sur la bouche du garçon, mais cette fois pour lui mordre la lèvre inférieure. Himo, ne s'attendant pas à ça, laissa échapper un petit cri tandis que du sang s'échappait de sa bouche et qu'il resserrait ses mains sur les fesses du jeune homme. Le punk se mit à lécher le liquide rouge avec envie, mais Himo n'y prêta pas attention, trop absorbé par cette main glaciale qui parcourait son torse nu et qui titillait ses mamelons déjà durcit par l'excitation. 
Le jeune japonais ne se contrôlait plus, il laissait des gémissement s'échapper de sa gorge tandis que le roux passait sa langue dans son cou avec envie.

Soudain, le garçon s'arrêta. 
Trop désireux pour attendre, Himo laissa sa main quitter les fesses du punk pour la laisser se placer sur sa nuque et le forcer à approcher sa visage du sien, lui demandant un baiser. Mais le roux ne voulait plus, il fuyait même le regard du japonais, essayant de s'échapper de son étreinte.

"_Pourquoi ? chuchota Himo

_Je ne peux pas te faire ça..."

C'était la première fois qu'ils se parlaient. La voix du punk était grave, rauque, comme usée... mais terriblement sensuelle... 
Et pourtant, en cet instant, elle était faible, si faible...

Himo ne comprenait pas, le roux releva les yeux vers lui... 
Ils étaient remplis d'excuses, mais avant que le jeune homme n'ait eu le temps de demander quoi que ce soit, le corps glacial s'évapora dans une fine brume qui fila dans la fenêtre entrouverte. 
Himo ne comprenait plus rien...

 

Une semaine était passée depuis cette fameuse nuit, et étrangement, Himo ne redoutait plus les arrivées nocturne de sa glaciale ombre, il les attendait. 
Mais elles ne venaient pas. 
Les soeurs du garçon avait entendu ses gémissements durant cette nuit, et bien qu'elles n'en comprenaient pas vraiment la signification, elles taquinaient leur frère avec cela, celui-ci virant au pivoine dès qu'elles en parlaient. Sa mère ne relevait pas, elle devait trouver ça normal pour un garçon de seize ans, d'inviter une fille à la maison... 
Enfin, si elle s'en inquiétait seulement.

Himo n'était pas quelqu'un de très expansif ou extraverti, mais ses amis avaient tout de suite remarqué qu'il était bizarre depuis quelques jours, ils n'en connaissaient pas la raison, et dès qu'ils abordaient le question Himo se renfermait et faisait preuve d'un agressivité inhabituelle...

Un soir, son amie Akine eut l'idée de lui proposer de sortir, pour lui changer les idées. Le garçon rechignant l'invitation, elle lui dit que c'était samedi, qu'il faisait beau, qu'il faisait chaud, que ce serait bientôt la période des examens alors qu'il fallait en profiter ! Et puis, rien n'était mieux qu'une sortie entre amis pour oublier un chagrin d'amour...

Himo s'était retourné vers son amie à cette remarque. 
Elle avait toujours lu en lui comme en un livre ouvert, et elle avait vite compris pourquoi le garçon était devenu si étrange...

Les cinq amis sortirent donc ce fameux samedi, pour essayer de s'amuser et de faire s'amuser Himo. 
La bande se composait du fameux garçon, qui n'avait jamais trop aimé les fêtes mais qui adorait danser, d'Akine, une jolie blonde qui dansait divinement bien elle aussi mais qui ne le faisait qu'avec Himo ou... d'autres filles ! Il y avait également Miko, une jeune fille extravertie au look gothique, Daisuke, un don juan fort charmant, et Jing-Mae, une chinoise qui adorait littéralement Miko.

Une fois arrivés à la boite, les jeunes se déchaînent ! Miko entraînant Jing-Mae au bar, Daisuke partant sur la piste à la recherche de nouvelles conquêtes, et Akine attrapant Himo pour qu'il danse avec elle.

Ils n'étaient pas très près les uns des autres, mais ils se surveillaient mutuellement, Miko veillant particulièrement sur Tombeur-En-Chef pour l'éviter de faire une de ses fameuses 'gaffes'. Akine et Himo dansaient, le garçon était au début timide, puis entraîné par les mouvements de son amie il commença lui aussi à se déhancher, et fort bien d'ailleurs !

Soudain, parmi les rires et la musique, ils entendirent une voix grave crier. Les deux adolescents virent alors un homme, d'une vingtaine d'années, grand et impressionnant tenant par le bras une blonde peroxydée. Il était en train d'hurler sur Daisuke qui avait apparemment approché de trop près sa 'beauté'. Le garçon se défendait à l'aide de ses répliques piquantes tendit que Miko essayait de les calmer, Jing-Mae cachée derrière elle, effrayée. 
Un cercle s'était formé autour des cris, et alors qu'Akine et Himo se préparaient à porter secours à leur ami, le garçon aperçut une silhouette qu'il croyait ne jamais revoir.

Grand, finement musclé, des épingles à nourrices parcourant ses vêtements rouges et noir et un anneau noir au centre de sa lèvre encadrée de cheveux de feu. Himo s'arrêta de respirer, sentant la chaleur et l'excitation monter en lui. 
Le punk se tourna alors vers lui, une expression de joie mêlée d'étonnement sur son visage. Il s'apprêtait à s'approcher de lui quand quelqu'un le retint par la taille. Un autre garçon, plutôt mignon, chuchotait quelque chose à l'oreille du roux. 
Himo sentit une bouffée de colère s'emparer en lui. Il y avait aussi un peu de... jalousie ! Le roux se retourna alors vers ce garçon, approchant son visage très près du sien, lui répondant quelque chose, un sourire sensuel au bout des lèvres. 
Ne supportant pas cette vue, Himo s'enfuit en direction des toilettes. Akine essaya de le retenir mais il retira son bras d'un geste agressif. 
La jeune fille le regarda partir, puis retourna donner de l'aide à ses amis.

Une fois dans les toilettes, Himo se passa de l'eau sur le visage, espérant qu'avec elle partirait cette colère et cette frustration qui était montées en lui. 
Mais il n'en fut rien. 
Le garçon posa ses mains de chaque côté du lavabo, son corps commençant à trembler. Il ne savait s'il devait hurler ou pleurer, trop de sentiments inconnus se bousculaient en lui. Soudain, son point frappa la table, essayant d'évacuer sa colère. 
Il senti à se moment là deux bras encercler sa taille, le reste du corps se collant à lui.

"Allons... Pourquoi t'énerves-tu comme ça Himo..."

Le japonais releva vivement la tête regardant dans le miroir le reflet de celui qui lui parlait. 
Mais il n'y vit que son propre reflet.

"C'est pas là-dedans que tu me verra, crois moi..."

Il se retourna tout aussi vivement et vit son le jeune roux qui l'enlaçait tout en le regardant de ses yeux verts, d'un regard si pénétrant... Himo était un peu plus grand que lui, il devait donc légèrement baisser la tête pour le regarder dans les yeux. Il comprit alors que le punk allait l'embrasser, mais trop énerver il préféra détourner la tête, les sourcil froncés.

"Tu connais mon nom... Je ne vais pas te demander comment tu l'a su, mais je voudrais savoir le tien, qu'on soit à égalité..."

Himo senti alors une main glaciale lui attraper le menton afin qu'il détourne la tête. Il se retrouva de nouveau plonger dans ces magnifiques yeux verts, tandis que le propriétaire de se étonnantes pupilles lui murmurait son nom, sensuellement... 
Jake... 
Un nom peu commun au Japon. 
Il senti alors le fameux Jake s'approcher de lui et lui prendre les lèvres. Il ne dit rien cette fois-ci, répondant rapidement à ses baisers. Ils commencèrent tendre, mais devinrent rapidement bestiaux, les deux garçon voulant plus que ça. 
Jake entraîna alors Himo dans une des cabines, refermant la porte derrière eux tandis que d'autres garçons fort bruyants entraient dans la pièce. 
Le roux plaqua son amant contre une des parois de la cabine et recommença à l'embrasser, laissa cette fois ses mains glaciales parcourir le corps du garçon, passant sous son T-Shirt. Le jeune homme était tout d'abord étonné devant tant d'initiatives, mais se laissa aller, passant lui aussi ses mains sur chaque centimètres du corps glacé. Bien vite, Jake retira le T-Shirt du japonais, le trouvant trop encombrant et commença à embrasser le cou du jeune homme. Himo pencha sa tête en arrière sous ces baisers, continuant à caresser le roux, passant lui aussi sa main sous sa chemise. Tout en l'embrassant, je jeune punk titillait les mamelons du japonais, essayant de l'exciter tout en le frustrant, ce qui fonctionnait à merveille ! 
Le jeune homme ne semblait ne plus savoir où il se trouvait, poussant des gémissements de plus en plus bruyants malgré le monde qu'il y avait dans la pièce, ceux-ci rigolant du sans-gêne des deux garçons.

Tout à coup, Himo senti les dents du garçon dans son coup, il pensait qu'il l'avait mordu par hasard... Mais tout de suite après il le mordit plus violemment, et Himo le repoussa vivement, le regardant les yeux pleins d'incompréhension et se frottant le cou. Mais il ne reconnaissait plus celui qui, il a quelque minute encore, l'embrassait et le caressait... 
Il n'y avait plus aucune tendresse sur son visage, rien qu'une colère animale, de ses lèvres si alléchantes pointaient deux canines et surtout, ses yeux, ses yeux si beaux, étaient devenus entièrement noirs.

Effrayée, Himo attrapa son T-Shirt, commença à se rhabiller, s'apprêta à sortir de l'étroite cabine quand il senti que le punk lui attrapait le bras. Il se retira vivement de cette étreinte et lui fit face, les yeux pleins de colère. 
Le visage de Jake était redevenu normal, son expression et ses yeux implorait le pardon, mais Himo ne voulait pas se laisser avoir...

"_S'il te plaît... Excuse-moi, commença le garçon d'une voix faible, mais j'ai si faim...

_Trouve-toi un autre dîner !"

Fou de rage, Himo sorti de la cabine sous les regards moqueurs des autres garçons mais sans y prêter attention. 
Il sorti des toilettes se dirigeant vers ses amis, prêts à rentrer chez lui...

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  • J'suis une ado un peu fofolle, fan de yaoi et de yuri. J'adore les mangas comme Naruto et Tsubasa Reservoir Chronicle, pour ne citer qu'eux. J'écoute beaucoup de rock et joue moi-même de la guitare. J'adore dessiner ! Bah voilà, c'est tout j'pense ^^
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